LES HUILES : UN ÉLIXIR DE BEAUTÉ
Les huiles sont un allié des rituels beauté depuis des millénaires. Aux multiples vertus hydratantes, protectrices, assouplissantes … Elles protègent les peaux mêmes les plus délicates et les cheveux en leur apportant un grand nombre de bienfaits. Mahasoa vous explique l’histoire des huiles au fil du temps.
Le végétal n’a rien de “nouveau”
Les plantes et les huiles ont toujours joué un rôle essentiel dans l’histoire de la beauté, et de la santé. Le règne végétal a procuré à la médecine un grand nombre de précieux remèdes. Il est également joué un rôle majeur en cosmétologie.
Si au XXᵉ siècle, avec l’avènement de l’industrialisation, la cosmétologie a évolué avec l’introduction de parfums de synthèse, et autres composantes plus ou moins identiques à celles que nous connaissons aujourd’hui, la cosmétique était autrefois uniquement végétal. Son efficacité remonte à plus de 2000 ans.
L’Égypte et les premiers rituels beauté
D’après les archives existantes, aucune civilisation ancienne n’a mieux décrit, à ce jour, en détails, les soins cosmétiques de son époque. 3000 ans avant JC, les femmes égyptiennes s’enduisaient d’onguents parfumés, c’est à dire différents baumes aux principes actifs obtenu après la fonte de corps gras ou de résine. Ces onguents étaient réalisés à base d’huiles végétales comme de l’huile de palme, d’olive ou de noix, mélangées à des herbes aromatiques et autres ingrédients naturels comme de la cire d’abeille. Ils étaient nécessaires pour se protéger des méfaits du soleil, comme le vieillissement cutané.
La Grèce Antique et la kosmetikos (cosmétique grecque)
Le saviez-vous ? L’éthymologie du mot cosmétique vient du grec kosmetikos, qui désigne la parure, l’attrait. Il vient également kosmos, l’ordre de l’univers.
La Grèce Antique vénérait l’esthétisme et l’hygiène de soi et du corps. Un grand nombre d’huiles étaient utilisées, comme l’huile d’olive pour prendre soin de soi. Hippocrate, né vers 460 avant J.-C., recommandait déjà l’utilisation d’huile de rose et d’huile de lys pour atténuer et prévenir les rides dans ses écrits “Des Maladies et des femmes”.
La Rome Antique
À l’époque romaine, un teint éclatant faisait partie des diktats de la beauté. Les femmes poudraient leurs corps avec de l’amidon de riz, et se coloraient les joues au carmin. Elles prenaient soin de leur cheveux, de leur visage et de leur corps grâce à des baumes et cataplasme à base d’huiles, d’herbes, ou de miel.
Les athlètes, personnages très appréciés durant cette époque, s’enduisaient le corps d’huile d’olive, car plus un corps était brillant, plus il était fort et agile.
L’époque Victorienne et les huiles capillaires
L’obsession des cheveux lors de l’époque victorienne est notamment due au fait que seules les femmes de la haute société étaient auparavant autorisées à arborer de jolies coiffures. Ce n’est que pendant la période victorienne que les classes laborieuses se mirent à en faire de même. La dureté des shampoings rendait le lavage des cheveux fastidieux, donc rare. Les femmes nettoyaient leurs mèches en les brossant chaque jour. On pouvait également enduire la chevelure d’huiles ou parfums.
La cosmétique du XIXème siècle à nos jours
Aujourd’hui, la réputation des huiles n’est plus à faire. Nous utilisons les huiles pour le bien-être intérieur, comme l’huile d’olive ou l’huile de sésame. Pour le soin, les huiles capillaires ont pour principale vertu d’hydrater les cheveux et de les rendre plus denses et brillants. Nourrie et hydratée, la fibre capillaire est plus résistante aux agressions du coiffage et est protégée de la casse. Régénérés, les cheveux sont protégés, naturellement plus doux et plus soyeux.
Pour la peau, c’est aussi un véritable soin en profondeur. Aux vertus nourrissantes, apaisantes et protectrices, les huiles protègent les peaux les plus fragiles.
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